Le couturier libanais Shady Zeineldine a lancé une nouvelle collection inspirée du charme de Beyrouth dans le passé et dans le présent.
Pour sa nouvelle collection, Shady Zeineldine a visé les étoiles. Et par son son talent inégalé, le couturier a réussi à sortir une collection unique au monde. Inspirée de la mode à Beyrouth dans le passé, le créateur a donné naissance à des robes à l’allure majestueuse à l’image de ces dames éloquentes d’antan, annonçant la renaissance du temps passé à travers des créations travaillées à la main, reflétant l’image du passé à travers des créations étonnamment modernes.
La vision du créateur est liée à sa philosophie, qui se base sur la fusion de la ville avec les femmes qui l’habitent, ainsi apparait Beyrouth en belle et élégante dame, qui pousse sa population à participer activement au renouvèlement et au progrès des tendances. C’est de cette idée que provient l’intitulé de la collection “A Beryth 2016”, qui représente un mélange de deux périodes, mêlant ainsi le caractère majestueux de Beyrouth et de ses habitants, avec l’élégance et le luxe qui caractérisent la ville à l’époque des années soixante.
Le créateur Shady Zeineldine a conçu une vision personnelle de ce que devrait être la ville qu’il aime, un amour pour la ville de Beyrouth qu’il a matérialisé avec ses créations entièrement réalisées à la main, conférant à chaque robe environ 200 heures de travail.
Le caractère personnalisé de cette dernière collection est l’aboutissement de 15 ans d’essais durant lesquels il a reçu l’attention de diverses capitales du monde de la mode. Le créateur Shady Zeineldine a voulu que cette collection reflète son amour pour Beyrouth qu’il considère comme un rêve, Beyrouth est donc le point de départ, car il considère que débuter dans la capitale libanaise et la bonne décision, puisqu’elle offre aux créateurs des valeurs morales et prestigieuses, et encourage ainsi chaque artiste libanais, tout domaines confondus, à débuter dans la ville de caractère, de l’amour et de la beauté.
La nouvelle collection se compose de cinq couleurs principales, l’orange, le doré, le turquoise, le blanc cassé et le noir, qui sont distribuées sur différentes robes longues pour occasions exceptionnelles mais également sur des robes courtes dites trois-quarts qui arrivent juste au dessous des genoux, et qui composent une petite partie de la collection. Cela dit les robes longues ne s’arrêtent pas au niveau des chevilles, et ne se prolongent pas en traine, mais arrivent exactement au sol, de sorte que cette longueur mette en évidence les escarpins, qui sont devenus une partie intégrante de l’évolution de la mode, et qui devraient apparaitre.
La majorité de la collection, suit la silhouette dite “A”, qui est une ligne considérée commode pour le corps, tout en mettant en valeur sa féminité, et qui s’étend progressivement jusqu’à atteindre le sol en ample cercle, et elles furent cousues dans des tissus délicats et soyeux, empreints de féminité, comme la dentelle, le gazar et la mousseline, ainsi que la toile de zibeline qui se distinguent par leurs motifs fleuris ainsi que leurs lignes architecturales modernes.
Le travail manuel ne se limite pas aux découpes, mais se développe sur tous les aspects des robes longues, en particulier aux broderies qui sont entièrement travaillées à la main. Et le créateur Shady Zeineldine a également inséré dans certaines créations, quelques plumes et perles sous forme de franges inspirées des robes “Charleston”. L’achèvement de chaque robe exige jusqu’à 200 heures de travail manuel, ce qui équivaut à un mois ou 45 jours de travail.
Etonnamment, la seule robe de mariée présentée avec la collection “A Beryth 2016″ du créateur Shady Zeineldine diffère par sa forme et son contenu des autres robes traditionnelles, mais également de par sa couleur unique, qui est une couleur composite, qui varie et interagi en fonction du rayonnement de la lumière, semblant à la texture d’une perle, une réalisation moderne et innovante dans le mondes des robes de mariage. La robe nuptiale se distingue également de par sa longue traine et son long voile, ainsi que son travail de broderie exceptionnel, qui a exigé près de 500 heures de travail.
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