Quand le soleil s’éclipse et que la nuit s’installe, un autre spectacle commence. C’est dans cette transition lumineuse que Tony Ward a puisé son inspiration pour sa nouvelle collection couture printemps-été 2025, “Rêverie étoilée”, présentée le 27 janvier au Palais de Chaillot à Paris.
Un voyage entre ombre et lumière
Le créateur imagine une femme divine, silhouette céleste enveloppée d’éclats et de fluidité. Les coupes épousent le corps avec une précision architecturale, tandis que des broderies scintillantes, des sequins et des fils métalliques évoquent le mouvement des constellations. Noir profond, argent éclatant, transparences vaporeuses : la palette traduit un ciel étoilé où se mêlent mystère et poésie.
Puis, au fil du défilé, la lumière surgit. Les nuances se réchauffent, passant du doré cuivré aux reflets rose-orangé, rappelant les derniers éclats du soleil couchant. Des touches de vert d’eau, de violet lila et de bleu viennent enrichir cette fresque céleste, tandis que des croissants de lune et des étoiles s’invitent en broderie sur des silhouettes majestueuses.
L’apothéose d’un savoir-faire couture
Tony Ward signe ici une collection où l’innovation rencontre l’excellence de l’artisanat. Les découpes audacieuses, les drapés sophistiqués et les jeux de matières traduisent une maîtrise absolue de la couture. Chaque pièce est une ode à la féminité, à la fois sensuelle et puissante.
Le final du défilé, toujours aussi spectaculaire, révèle une robe de mariée somptueuse. Une traîne infinie, des volants aériens et un éclat lunaire marquent la dernière note de ce ballet cosmique, comme pour rappeler que, après la nuit, surgit toujours l’aube d’un nouveau jour.
Avec “Rêverie étoilée”, Tony Ward prouve une fois de plus qu’il est un maître de l’émotion et de la lumière, un créateur capable de faire briller la mode comme une étoile dans l’univers de la haute couture.
