Une récente étude américaine a montré qu’un pesticide très commun, utilisé dans les champs, les parcs et les jardins serait nocif à la santé des enfants.
Les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) ont mené une étude qui se penche sur des New-Yorkaises enceintes, exposées au chlorpyriphos-éthyl, le pesticide en question.
Les chercheurs ont constaté des “anormalités importantes” chez 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères ont montré des niveaux élevés de chlorpyriphos-éthyl en les comparant à 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide mais à des niveaux moins élevés.
Les imageries à résonances magnétiques (IRM) analysés dans l’étude montrent que certaines zones du cerveau de l’enfant étaient plus développées que la normale en raison de ce pesticide.
La PNAS estime cependant qu’il faudrait d’autres études pour déterminer les effets à long terme du chlorpyriphos-éthyl, surtout sur le développement cérébrale de l’enfant.
Par ailleurs, les chercheurs ont indiqué que les niveaux de chlorpyriphos-éthyl avaient chuté dans les régions urbaines depuis que les Etats-Unis avaient restreint l’usage de ce pesticide.
Le risque reste cependant présent, le pesticide étant toujours utilisé dans l’agriculture, sur les parcours de golf et dans certains jardin publics.