Pour un premier article dédié aux belles de Beyrouth, les perles de cette petite coquille du Moyen-Orient…
Pour un premier article dédié aux belles de Beyrouth, les perles de cette petite coquille du Moyen-Orient, je voudrais célébrer la féminité, un don divin d’une générosité absolue qui se transforme par occasions (assez récurrentes) en malédiction.
Depuis le début des temps, ou plutôt du moment où Eve se réveille dans un paradis ensoleillé, à l’ombre d’un grand chêne au feuillage vert et touffu, lovée contre Adam ensanglanté, avec une côte manquant, la femme jongle avec plusieurs statuts contradictoires qui lui ont été imposés par sa propre nature aux contours schizophrènes, au gré des situations ou de ses hormones impitoyables qui contrôlent aussi bien ses crises de larmes que ses éclats de rire :
La mère, terre fertile et nourricière, (pute par ignorance), qui injecte le souffle de vie dans les doux recoins de ses entrailles. Cette fontaine d’amour intarissable qui porte en elle les messages de paix des plus grandes nations du cosmos, cette muse des poètes qui craignent la plus petite goutte de ses larmes.
L’amante, sensuelle et sexuelle, désaltérant la soif de ses pulsions les plus instinctives. Une manipulatrice de luxe qui rédige l’histoire charnelle de l’humanité sur les courbes de ses hanches et le coin de ses lèvres.
L’enfant qui ronronne douillettement sous toutes les couches de vêtements sur mesure, les produits qui hydratent et rajeunissent vos traits, les paroles suaves qui glissent du bout de votre langue. Cette petite créature innocente qui rêve toujours d’un lendemain plus rosâtre, du prince charmant qui la délivrera de son sort (n’importe lequel qu’il soit), ou d’une carrière de princesse sous des projecteurs éblouissants de lumière et de beauté.
Acceptez toutes vos facettes avec chaleur, parce qu’elles sont les vôtres, de gré ou de force. Donnez-vous la peine de vous connaitre, de vous regarder dans le miroir et aimer la réflexion qui y apparait. Je suis bien loin de vous faire la morale, je m’y connais très peu (ou pas autant que je le souhaiterais) vu le fait que l’auto-découverte ne s’arrêtera jamais. Chaque nouveau lever du soleil est une opportunité de retomber amoureuse … de vous-mêmes.
R.A.